Semaine de la famille 2022 - Jeudi 17 février
Bien sûr, nous avons la parabole du fils prodigue dans la Bible, l’histoire du fils qui a abandonné son père et qui a tourné le dos à absolument tout. Cependant, je pense aussi aux mères du roi Saül et du traître Judas.
Saül avait été choisi pour être le premier roi d’Israël. Il semble qu’il avait toutes les qualifications pour ce poste. Il était grand, fort et beau. Rien que par sa taille, il attirait l’attention. Il aurait été le choix du peuple, c’est peut-être pour cela que le Seigneur l’a choisi. Dieu a simplement donné au peuple le chef qu’il voulait.
Ce fut peut-être l’une de ces occasions où Dieu a exaucé des prières contre sa volonté. Parce que, dès le moment où il fut oint, le Roi Saül emprunta la voie de la lente descente vers le stade où il fit tout ce qui était contraire à la volonté et au commandement de Dieu.
Il ne nous est pas dit si, à l’époque, sa mère était en vie ou non. Si elle l’était, vous pouvez imaginer la joie de voir l’enfant que vous avez élevé être choisi comme roi d’Israël, et vous pouvez aussi imaginer la douleur qu’elle dut ressentir en le voyant s’éloigner progressivement du Dieu qu’elle lui avait appris à aimer et à croire. Elle dut être bouleversée de le voir rejeté par son Dieu. Imaginez son agonie en voyant son enfant, le fruit de ses entrailles, suivre le chemin qui mène à la destruction.
L’auteur des proverbes a écrit : « Un fils sage fait la joie d’un père, et un fils insensé le chagrin de sa mère » (Proverbes 10.1). Et encore, Proverbes 15.20 dit : « Un fils sage fait la joie de son père, et un homme insensé méprise sa mère. »
Il en a probablement été de même pour la mère de Judas. Voir son fils talentueux devenir en un rien de temps un grand maître en Israël, un fidèle disciple du Messie, lui aurait rempli le cœur de fierté, de joie et de satisfaction. Mais imaginez ce qu’elle dut ressentir quand elle apprit comment il avait trahi le Seul qui puisse donner le salut à l’humanité. Cela dut lui déchirer l’âme.
Si j’ai pensé à ces deux hommes, c’est peut-être à cause de leur mort tragique et des réflexions qu’ils ont dû engendrer dans l’esprit des gens. Mères, vos enfants ont-ils quitté le droit chemin ? Si votre ou vos enfants marchent sur la mauvaise voie, cela vous cause-t-il beaucoup de chagrin et d’inquiétude ? Avez-vous ressenti les doigts accusateurs de frères et sœurs de l’église « bien intentionnés » suggérant que si vous aviez fait correctement votre travail, vos enfants seraient dans l’église ? Quelle injustice !
Beaucoup de mères ressentent non seulement la douleur de voir leurs enfants s’éloigner de la seule source de salut, mais elles doivent aussi composer avec la culpabilité que leur ajoutent ceux qui devraient les soutenir.
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