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Parfois, ça fait mal quand on est mère


Semaine de la famille 2022 - Dimanche 13 février


« Tout comme un homme est consolé par sa mère, je vous consolerai moi-même ; vous recevrez la consolation dans Jérusalem. » Esaïe 66.13


Le magazine Reader’s Digest a publié 12 nouvelles sur les mamans. Les lecteurs ont été invités à partager en 100 mots ou moins leurs récits poignants sur le lien qui unit la mère à l’enfant. Une de ces histoires, écrite par Robin Hynes, de Slingerland, New York, a attiré mon attention.


« Ma mère avait un grand sens de l’humour et un don pour tout rendre amusant. Une chose qui résonnait en moi, même quand j’étais petite, c’est à quel point elle semblait trouver des façons de se divertir, même toute seule. Enfant, je me souviens qu’elle gloussait en payant ses factures. Qu’y avait-il de si drôle à payer des factures ? Elle mettait des notes humoristiques dans la section des références du chèque. Pour la facture d’électricité, elle pouvait mettre “Tu illumines ma vie”, et pour la mensualité du prêt immobilier, elle écrivait “Quatre parpaings qui me rapprochent de la pleine propriété” ».


Nous avons probablement tous nos propres histoires sur nos mères. Certaines sont drôles, d’autres tristes ; mais le plus souvent, les histoires que nous racontons sur nos mères sont ponctuées d’amour. En fait, la plupart d’entre nous conviendront que la chose la plus importante que notre mère nous a apprise est l’amour : peu importe à quel point leur enfant peut mal tourner, maman l’aime toujours. C’est pourquoi l’amour d’une mère nous rappelle l’amour de Dieu : peu importe ce que nous devenons, Dieu nous aime toujours. « Oui, comme une mère qui console son enfant, moi aussi, je vous consolerai » (Ésaïe 66.13).


C’est pourquoi quelqu’un a écrit : « Les mères sont comme de beaux objets de collection. Au fil des années, leur valeur augmente » (auteur inconnu). L’idée centrale de cette série de méditations est qu’il n’est pas facile d’être mère. En fait, parfois, ça fait mal quand on est mère. Tout au long de cette semaine, nous illustrerons cette idée par quatre situations.


Ça fait mal quand on a le cœur d’une mère mais qu’on n’a pas d’enfant


Il y a beaucoup de femmes qui n’ont pas d’enfants, mais qui ont le cœur d’une mère. Des femmes qui aspirent à avoir un enfant à tenir dans les bras et à qui donner de l’amour. Des femmes qui fondent à la vue d’un bébé et désirent ardemment en avoir un à elles, pour le tenir, le câliner, le nourrir, le changer et chanter pour lui.

La Bible nous parle d’une telle mère. Elle s’appelait Anne. Elle devint la mère de Samuel, le prophète. Le récit biblique dit : « Très affligée, Anne pria l’Éternel en pleurant à chaudes larmes. » (1 Samuel 1.10, version Semeur). Nous ne pouvons pas minimiser la douleur, l’angoisse, les larmes amères de ces mères qui n’ont pas encore pu avoir un enfant.


Nous devons aussi penser aux mères qui ont perdu un enfant avant la naissance de celui-ci, à celles qui ont fait des fausses couches ou dont l’enfant a été mort-né. Oui, ça fait mal quand on est la mère d’un enfant « non né ».


Aujourd’hui, pensons dans nos prières aux femmes qui aimeraient tant avoir un enfant mais que les circonstances empêchent de concrétiser ce vœu. Pensons aussi à toutes celles qui ont dû affronter la perte d’en enfant in utero ou en couche.


Note : ces méditations quotidiennes sont adaptées d’un sermon de Claudio et Pamela Consuegra, respectivement Directeur et Directrice adjointe du Département des Ministères de la Famille de la Division nord-américaine des adventistes du septième jour à Columbia, Maryland, États-Unis.
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